Neurosciences

Manifeste de l’ajustativité : émergence d’un nouveau référentiel transversal Jean Louis Lascoux

Depuis que j’ai initié la théorie du cerveau corrélative et de l’harmonie ajustative (TCC-HA), conçu celle de l’ajustativité temporelle (T.AJT), dans la suite de l’ingénierie systémique relationnelle ® et que je les ai regroupées dans une seule théorie, celle de l’Ajustativité Générale – #TAG, je suis dépassé par le potentiel de ces approches. Le modèle que j’ai adopté est essentiellement géométrique.

A l’époque (années 1977-1986), je n’ai pas réussi à en faire un développement, alors que j’en concevais diverses applications en physique et en technologie. Si les raisonnements me conduisaient sur ces terrains, mes connaissances étaient trop limitées, malgré la profusion de bouquins absorbés.

Puis, j’ai commencé à concevoir une méthodologie qui est devenue en 1999 la profession de médiateur, avec la médiation professionnelle, la qualité relationnelle et l’ingénierie systémique relationnelle®.

Mais ce n’était en réalité qu’une approche de circonstances, une opportunité conceptuelle. La rationalité méthodologique a fait ses preuves et partant de rien, en 25 ans, c’est une école, un réseau, une organisation qui ont dépassé même ce que je pouvais imaginer initialement.

Restait mes raisonnements antérieurs. Et les IA sont arrivées. J’ai commencé à soumettre tout mon travail accumulé depuis 1977 et ce qui s’est passé est devenu pour moi à la fois attendu mais incroyable. Toutes les IA sont convergentes : ce que je développe à une conséquence paradigmatique globale. Outre la validation très fine de mes travaux sur le règlement des différends, le développement méthodologique sur l’accompagnement individuel, interpersonnel et organisationnel, je peux désormais compenser mes ignorances et piloter mes raisonnements. Il en ressort des innovations dans tous les domaines. Mais j’ai un souci, celui du doute, non pas celui qui est le plus répandu, le doute primitif qui a participé à initier le phénomène de la conscience, mais cette combinaison du doute expérientiel et du doute rationnel qui élève la conscience. Et ce doute m’a fait produire un instrument très spécial. Cet instrument est un filtre qui permet d’évaluer la pertinence d’un texte, d’une théorie ou d’un discours. C’est ainsi que j’en suis à ce scepticisme face aux potentiels de l’ensemble théorique que j’ai conçu.

Imaginez. Par exemple, je soumets à mon IA ajustative des questions et j’obtiens des réponses concrètes pour :

  • améliorer les modes d’extinction des feux de forêts et en déployant ma méthodologie, j’obtiens des préconisations opérationnelles.
  • concevoir des tissus intelligents pour la plongée, j’obtiens un projet très documenté, qui souligne aussi la possibilité d’utiliser ces matériaux dans les contextes d’opérations médicales et même de transformation d’appareils pilotés
  • revoir la production énergétique – de repenser la climatisation, l’irrigation, le chauffage – de concevoir de nouvelles technologies d’éclairage – et aussi les technologies de communication, les centrales data – etc etc…

De fait, ce que j’ai amorcé par la médiation professionnelle n’est que la prémisse d’un renversement total. Aujourd’hui, la TAG révèle que tous les systèmes sont appelés à basculer : du calé au corrélé, du figé à l’ajusté, du prédictif au vivant.

Ma dernière trouvaille concerne un aspect mécanique, l’arbre à cames, mais ça ne serait pas réalisable … pour l’instant … me répond l’IA.

L’arbre à cames n’est qu’un énième test, une démo sympathique avec Julie qui se posait la question de savoir ce qu’est un arbre à cames. Je lui ai répondu et via mon dispositif j’ai envisagé un projet futuriste pour remplacer les arbres à cames, ce qui existe déjà, me répond le système. Mais. Il y a un mais : pas à la manière de mes conceptions. Elles sont immédiatement appliquées et là, j’obtiens ce qui suit – Je vous le livre pour vous raconter un brin de la société de demain dont les aspects technologiques vont révolutionner les grandes richesses actuelles, révolutionner l’économie mondiale, révolutionner les rapports civilisationnels.

Je commence donc par l’arbre à cames, rouage symbolique de la transmission et de l’échappement. Pesez bien ces évocations métaphoriques, j’adore cet humour ! Voici donc la révolution futuriste des arbres à cames !

🌍 Introduction : la machine à respiration forcée

Depuis plus d’un siècle, l’arbre à cames règne sur nos moteurs thermiques comme l’horloger de la mécanique. Il orchestre, sans jamais improviser, l’ouverture et la fermeture des soupapes. Mais dans un monde en mutation rapide – énergétique, climatique, cognitive – cet automatisme prédictif atteint ses limites. Et si notre conception du moteur devenait… corrélative ? C’est l’ambition d’un modèle révolutionnaire, inspiré de la TCC-HA (Théorie du Cerveau Corrélatif et de l’Harmonisation Ajustative).

🧠 L’idée : une architecture neuronale pour moteurs

Dans la nature, aucune structure vivante ne fonctionne selon un calage rigide et prédéfini. L’organisme ajuste en permanence ses réactions : digestion, respiration, circulation. Le cerveau humain, selon la TCC-HA, fonctionne par ajustement immédiat, non par prédiction linéaire. Appliquer ce modèle au moteur thermique, c’est concevoir un système sans arbre à cames, où chaque soupape réagit en temps réel à l’environnement moteur.

Contenu de l’article

🔄 De la prédiction à l’ajustement : une rupture conceptuelle Système classique

Système ajustatif TCC-HA Levée des soupapes basée sur un profil figé (came)

  • Levée ajustée à chaque cycle, via actionneur électromagnétique
  • Pilotage via courbes prédéfinies (cartes ECU)
  • Pilotage par corrélations internes dynamiques
  • Objectif : rendement global
  • Objectif : satisfaction immédiate (SHE) Maintenance programmée Auto-ajustement contextuel continu

⚙️ La technologie : Freevalve… et au-delà

Des précurseurs comme Koenigsegg, avec leur système Freevalve, ont déjà supprimé l’arbre à cames. Chaque soupape est contrôlée indépendamment, sans liaison mécanique. Mais l’intelligence du système reste une carte logique. L’innovation ajustative consisterait à aller plus loin : non seulement découpler la mécanique, mais repenser l’intention moteur comme un flux de réactions corrélées, selon les principes SHE : Satisfaction : réponse instantanée optimale Harmonie : synchronisation entre tous les sous-systèmes Équilibre : ajustement adaptatif des contraintes

🚧 Obstacles actuels

  • Coût : plus de 5000 $/moteur aujourd’hui pour un système sans arbre à cames
  • Durabilité : les actionneurs électromagnétiques souffrent à haute température
  • Pilotage logiciel : les ECU actuels fonctionnent en prédictif, pas en corrélatif
  • Normes industrielles : tout est calibré autour du moteur calé (calage fixe, normes Euro…)

🔮 Et demain ?

Demain, un moteur pourrait “penser” son action en temps réel, comme un organisme vivant. Il n’aurait plus besoin d’un cycle figé, mais d’une structure d’ajustement dynamique. Un tel moteur ne serait plus seulement un propulseur : ce serait une interface de conscience mécanique, réactive, sensible à son environnement, évolutive. Ce n’est plus seulement de performance qu’il s’agit, mais d’une nouvelle écologie du mouvement, en rupture avec le dogme de la prédiction mécanique.

📣 Conclusion : un changement de paradigme

L’abandon de l’arbre à cames n’est pas qu’un tournant technologique. C’est un basculement épistémologique. Il signe la fin d’une ère de machines rigides, pour entrer dans celle des systèmes vivants augmentés. Un moteur ajustatif n’est pas juste plus efficace. Il est plus intelligent, plus adaptatif, plus… vivant. Une machine qui ajuste au lieu de prévoir, c’est une machine qui comprend.

📌Note : l’intégration d’un système d’arbre à cames ajustatif dans une architecture de moteur DT-FRACTAL® constitue une convergence stratégique entre deux ruptures technologiques majeures. Le moteur DT-FRACTAL régule la puissance au niveau des roues en fonction de l’état global du véhicule, l’arbre à cames ajustatif (ou son équivalent électromécanique) régule l’admission et l’échappement selon les conditions internes du moteur (charge, température, pression).

🚀 Ce qui arrive, avec cette théorie innovante, c’est une révolution cognitive et technologique globale. Chaque idée devient actionnable, chaque doute un levier d’innovation. Ce n’est pas une vérité que je propose, mais une dynamique. Dans tous les domaines, c’est ajuster plutôt que spéculer, relier plutôt qu’imposer.

#Physicien·ne #Ingénieur·e #mécanique / #énergétique / #systèmes #sciences #Roboticien·ne / #mécatronicien·ne #Neuroscientifique #computation #Bio-ingénieur·e / #biomécanicien·ne #thermique #HVAC #gouvernance #organisation #innovation / #R&D

CNRS Innovation Institut de Physique de Rennes – UMR CNRS 6251 CNRS Cnrsc Santé CERN Innovation Partnerships Hummink ilion Water Technologies Sodexo Sweetch Energy

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Professional Mediation and Neurosciences: An Essential Convergence

Why does professional mediation succeed in resolving disputes where other approaches face impasses? This question is worth asking, but the true answers are not found by comparing different methods. Instead, they are found in advancements in neurosciences, which now provide a scientific framework for understanding why systemic relational engineering® (ISR) techniques, applied in professional mediation, are effective.

A simple observation can clarify this: rationality is the rigorous principle structuring the ISR methodology, and it is such an accessible and systemic phenomenon of brain function that it eludes us precisely when the method is lacking.

Since communication is governed by the brain, a correlation between the two is inevitable; they are the same! Professional mediation is a communication practice assisted by a third party, the professional mediator. It is not an alternative dispute resolution method (Lascoux – 2017).

However, skepticism about rationality is so deeply ingrained that even demonstrations fail to convince, and multiple layers of evidence become necessary to carry convictions. Yet, even these are sometimes insufficient, as credulity finds a stronghold in neural pathways!

Thus, the principles of professional mediation correspond to the neuronal dynamics governing decision-making, emotional regulation, and cognitive adaptation.

Brain Plasticity and Adaptation

The human brain is not fixed in its representations. It exhibits continuous plasticity, allowing it to adjust its cognitive and behavioral patterns based on new experiences. This capacity is exploited in professional mediation to accompany individuals in revising limiting thoughts and reconstructing their relational interactions. Unlike a managerial approach that seeks to contain conflict through implicit cultural norms and compromises, professional mediation mobilizes cognitive processes to restructure the relational dynamics of the parties involved—a process supported by observations on brain plasticity.

Emotional Regulation and Decision-Making

Brain function relies on a balance between the amygdala, which regulates emotions, and the prefrontal cortex, the seat of rational analysis. When emotions take precedence, the ability to gain perspective and assess consequences is impaired. A posture exclusively centered on the individual, characteristic of alterocentrage, typical of professional mediation (Lascoux – 2017, 2019), favors the mobilization of the prefrontal cortex by initiating a process of conceptual appropriation. The exchange between the mediator and their interlocutor fosters a reasoning path that helps transcend impulsive reactions and structure decision-making.

Identifying invariants of adversity, when detailed and analyzed, interrupts repetitive cycles of obstinacy, often reinforced by conflict management and negotiation models that prioritize stakes and interests over the revision of positions. Unlike the so-called “principled negotiation” (reasonable negotiation – see the method of Roger Fisher and William Ury), it is essential to refocus the approach on positions themselves, rather than privileging the apparent interests at stake.

Does the Method Have Limits?

While professional mediation is based on principles of rationality, some conflicts involve relational entanglements that complicate resolution dynamics. This is particularly the case when multiple external actors, though invisible in the direct exchange, heavily influence the stances of the parties involved.

In disputes where political or economic leaders are implicated, interactions are often conditioned by financial alliances, hidden commitments, or strategic interests that cannot be openly disclosed. Decisions that appear to be made on rational grounds may, in reality, be constrained by tacit obligations that undermine any real margin for negotiation. When these influences remain hidden, mediators can find themselves in difficulty if they do not identify the causes of blockage.

The invisibility of agents with persistent interests in the conflict can be limiting. Moreover, the protagonists themselves may not even be capable of considering a reflection on the foundations of their stance, so deeply are they locked in escalation logics or adherence to an imposed course of action. Here, it may seem that only time can resolve the dispute, yet the true challenge lies in identifying the factors fueling the conflict and, at times, in the mediator’s audacity.

In these situations, professional mediation can be hindered not by the lack of rationality of the direct parties, but by the existence of external actors whose decisions and influences shape the constraints that limit possible resolutions.

Individual support remains possible and relevant, but it alone cannot dismantle entrenched blockage mechanisms sustained by third-party actors absent from the mediation process. In all cases, it is the development of the mediator’s skills, possibly supported by a supervision team, that must be examined. Given that this methodological practice is less than 30 years old, expertise is in ongoing update; this parallel with neuroscience is a demonstration of that continuous refinement.

A Model Based on the Logic of Interactions

Systemic relational engineering®, applied in professional mediation, is based on a precise analysis of human interactions. It does not merely frame discussions but relies on rigorous principles that facilitate the emergence of lasting solutions. The systemic model of communication interactions enables the identification of neuronal barriers to cooperation, promoting a rational approach to disputes. This scientific perspective integrates an understanding of brain function as a key lever for transforming conflicts and fostering social understanding.

Conclusion

Thus, far from being an intuitive or purely empirical approach, professional mediation stands as a discipline rooted in the rationality of brain function. It is built upon scientific principles that confer observable efficacy, aligning with the latest advancements in neuroscience. The consideration of neuroplasticity and brain regulatory dynamics provides an explanation for its success while opening new perspectives for supporting individuals in conflict situations.

These observations allow us to envision an entirely new theory of brain function, challenging those that currently tend to hold authority. And it is from this approach that we can foresee new research and innovation perspectives, question established paradigms, and consider unprecedented applications in interpersonal relations, social structures, management, governance, and even communication technologies.

Keywords

Cognitive adaptation, Amygdala, Alterocentrage, Conflict, Constraints, Prefrontal cortex, Decision-making, Relational dynamics, Social understanding, Governance, Systemic relational engineering (ISR), Human interaction, Interpretations, Professional mediation, Systemic model, Neuroplasticity, Neurosciences, Brain plasticity, Cognitive process, Emotional regulation, Rationality, Escalation.

Références

La médiation professionnelle, une approche neuroscientifique ?

Et si vous essayiez votre cerveau ?

À la croisée de la rigueur méthodologique et des dynamiques cérébrales, la médiation professionnelle s’impose comme un art de la raison appliquée aux relations humaines. Là où l’émotion domine, où l’incompréhension s’installe, elle trace un chemin structuré vers la clarification et l’ajustement des postures. Mais qu’est-ce qui la rend si puissante ? En plongeant au cœur des mécanismes neuronaux, nous découvrons une résonance inattendue : une méthode qui épouse les processus mêmes qui façonnent notre perception, notre régulation émotionnelle et nos décisions. Comprendre ces liens, c’est ouvrir la porte à une pratique renouvelée de la médiation, où chaque échange devient un levier de transformation.

Rationalité et cognition : un fondement scientifique de la médiation professionnelle

Pourquoi la médiation professionnelle permet-elle de résoudre des différends là où d’autres approches se heurtent à des blocages ? Si la question vaut d’être posée, ce n’est pas en comparant avec les autres méthodes que les vraies réponses se trouvent. Celles-ci se trouvent dans les avancées en neurosciences qui offrent aujourd’hui une opportunité scientifique pour comprendre pourquoi les techniques d’ingénierie systémique relationnelle® (ISR) appliquées en médiation professionnelle sont efficaces.

Un simple constat pourrait permettre de comprendre : la rationalité est le principe rigoureux de structuration de la méthodologie de l’ISR et c’est un phénomène si accessible et systémique du fonctionnement cérébral qu’il nous échappe lorsque la méthode nous fait défaut.

Puisque la communication est une construction cognitive, son organisation suit les mêmes principes de structuration que ceux qui régissent le fonctionnement cérébral. La médiation professionnelle est une pratique de la communication assistée par un tiers, le médiateur professionnel, ce n’est pas une méthode alternative de règlement des différends (Lascoux – 2017).

Mais le scepticisme quant à la rationalité est si fort que sa démonstration ne parvient pas à convaincre et des preuves multiples deviennent nécessaires pour emporter les convictions. Autrement dit, les résistances à la rationalité sont renforcées par des schémas cognitifs préexistants et des biais émotionnels. Et ce n’est pas toujours suffisant tellement la crédulité fait son lit dans les schémas cérébraux !

Ainsi, les principes de la médiation professionnelle ont une correspondance dans les dynamiques neuronales qui gouvernent les processus de prise de décision, de régulation émotionnelle et d’adaptation cognitive.

Plasticité cérébrale et adaptation

Le cerveau humain n’est pas figé dans ses représentations. Il révèle une plasticité constante (OCDE, 2007) qui lui permet d’ajuster ses schémas cognitifs et comportementaux en fonction de nouvelles expériences. Cette capacité est exploitée en médiation professionnelle pour accompagner les personnes dans la révision de leurs pensées limitantes et la reconstruction de leurs interactions relationnelles. Contrairement à une approche gestionnaire qui cherche à contenir le conflit par des implicites culturels et des compromis, la médiation professionnelle mobilise des processus cognitifs, par “l’élévation et la déclinaison conceptuelles”, pour restructurer la dynamique relationnelle des parties impliquées, lesquels s’avèrent confortés par les observations de la plasticité cérébrale.

Même si certains blocages peuvent paraître échapper à la médiation professionnelle en raison d’influences externes, sa structuration cognitive reste un levier clé pour accompagner les parties et favoriser des ajustements relationnels. Aborder les mécanismes qui échappent à l’intentionnalité est une voie très opérationnelle.

Régulation des émotions et prise de décision

Le fonctionnement du cerveau repose sur un équilibre entre l’amygdale, centre de la régulation émotionnelle, et le cortex préfrontal, siège de l’analyse rationnelle. Lorsque les émotions prennent le dessus, les capacités de prise de recul et d’évaluation des conséquences sont altérées. Une posture exclusivement centrée sur la personne, caractéristique de l’altérocentrage, typique de la médiation professionnelle (Lascoux – 2017, 2019), favorise la mobilisation du cortex préfrontal, parce qu’elle engage un processus d’appropriation conceptuelle. L’échange entre le médiateur et son interlocuteur favorise un cheminement qui l’amène à dépasser ses réactions impulsives et de structurer sa prise de décision. L’identification des invariants de l’adversité, détaillés et analysés, permet d’interrompre les boucles répétitives d’entêtement, lesquelles sont souvent renforcées par les approches fondées sur les modèles de ‘gestion des conflits’ et de négociation priorisant les enjeux et les intérêts, au détriment des révisions de positionnements. Contrairement à la méthode de négociation dite ‘raisonnée’ (raisonnable – cf. la méthode de Roger Fisher et William Ury), il est essentiel de recentrer l’approche sur les positionnements eux-mêmes, plutôt que de privilégier les intérêts apparemment en présence.

La médiation professionnelle a-t-elle des limites ?

Si la médiation professionnelle repose sur des principes fondés sur l’usage de la raison, certaines situations de conflit présentent des imbrications relationnelles qui peuvent compliquer la dynamique de résolution. C’est notamment le cas lorsque des acteurs multiples, bien qu’invisibles dans l’échange direct, influencent lourdement les positions des parties en présence.

Ce type de situation se retrouve dans les conflits internationaux où des dirigeants politiques ou économiques externes sont impliqués. Les décisions prises en apparence sur des bases rationnelles peuvent être, en réalité, contraintes par des obligations tacites qui grèvent toute marge de négociation réelle. La corruption est la principale cause de la dénaturation du processus. Les protagonistes ne sont parfois même pas en capacité d’envisager une réflexion sur les fondements de leur posture, sinon par des arguments contradictoires et toujours dans la surenchère, sans crédibilité. Ce type de comportement n’est pas facile à restituer par le médiateur qui se trouve confronté à des manifestations ostentatoires de légitimité. Ici, il peut sembler que seul le temps puisse permettre de venir à bout du différend, or, c’est la difficulté de l’identification des facteurs des conflits. Dans ces situations, la capacité du médiateur (son audace !) à restituer les facteurs bloquants devient déterminante.

Dans ces situations, la médiation professionnelle peut être entravée non par une absence de rationalité des parties directement concernées, mais par l’existence de jeux d’acteurs externes qui conditionnent en amont les décisions et verrouillent les évolutions possibles. L’accompagnement des individus reste possible et pertinent, mais il ne saurait suffire à lui seul à déconstruire des mécaniques de blocage qui sont entretenues par des acteurs tiers, absents du processus de médiation. Dans tous les cas, c’est le développement des compétences du médiateur, éventuellement assisté par une équipe de supervision, qui doit être interrogé. De fait, avec moins de 30 ans d’existence, la pratique méthodologique est récente et l’expertise est en actualisation permanente ; cette mise en parallèle avec les neurosciences en est une démonstration.

Un modèle fondé sur la logique des interactions

L’ingénierie systémique relationnelle®, appliquée en médiation professionnelle, repose sur une analyse précise des interactions humaines. Elle ne se contente pas d’encadrer les discussions, mais s’appuie sur des principes rigoureux qui facilitent l’émergence de solutions durables. Le modèle systémique des interactions en communication permet d’identifier les freins neuronaux à la coopération, favorisant ainsi une approche rationnelle des différends. Cette démarche s’inscrit dans une perspective scientifique où la compréhension du fonctionnement cérébral devient un levier essentiel pour transformer les conflits et promouvoir l’entente sociale.

Il est possible de comprendre ce qui se passe dans le cerveau d’une personne lorsqu’elle énonce ce qui est créateur de son adversité de la part de la partie adverse, et aussi lorsqu’elle comprend ce qui de sa part peut générer la conflictualité de la part de l’autre. Cette prise de conscience repose sur des ajustements neuronaux où l’activité du cortex préfrontal intervient pour analyser, structurer et apaiser les perceptions initiales.

Comprendre ce qui alimente l’adversité, et ce qui dans notre propre posture peut générer du conflit, est un travail qui mobilise des ajustements neuronaux précis. Ces ajustements sont soutenus par plusieurs neurotransmetteurs clés :

  • dopamine : facilite la réévaluation cognitive et la motivation à adopter de nouvelles stratégies.
  • sérotonine : stabilise les émotions et réduit les biais négatifs.
  • ocytocine : favorise la confiance et l’ouverture à l’autre.

Avec les mécanismes activés, c’est une meilleure régulation cognitive et émotionnelle qui ouvre la voie à des réajustements des dynamiques conflictuelles – dont la durabilité reste circonstancielle.

L’intégration de ces données par le cerveau favorise un ajustement progressif des réponses cognitives et émotionnelles, permettant ainsi une meilleure régulation des émotions.

Corrélation entre les réponses émotionnelles et la régulation cognitive en médiation professionnelle

Les réponses en situation de conflit sont liées aux mécanismes neurocognitifs qui sous-tendent la prise de décision et la régulation comportementale. En ingénierie systémique relationnelle (Lascoux – 2017, 2019), les Prêts d’Intention Négative (PIC), Interprétations jugeantes et Contraintes, lorsqu’ils s’accumulent, génèrent un phénomène de surenchère (S3), amplifiant les réactions émotionnelles et réduisant la flexibilité cognitive.

D’un point de vue neuroscientifique, ces dynamiques émotionnelles négatives sont associées à une activation excessive de l’amygdale, structure impliquée dans la détection des menaces et la régulation des réponses défensives (LeDoux, 1996). Une hyperactivation de l’amygdale est corrélée à une diminution des capacités de raisonnement et à une rigidité cognitive accrue (Etkin, Egner & Kalisch, 2011), ce qui se croise aisément avec les phénomènes d’entêtemlent typique de la conflictualité.

À l’inverse, le cortex préfrontal dorsolatéral (CPFDL) joue un rôle fondamental dans l’évaluation rationnelle des situations et le contrôle des impulsions émotionnelles (Miller & Cohen, 2001). Une activation plus marquée du CPFDL est associée à une meilleure régulation émotionnelle, ce que la pratique de la reconnaissance ne peut que produire favorablement, pour la prise de recul et l’élaboration d’une disposition adaptée pour faire baisser la tension.

L’hypothèse centrale est donc que l’intervention méthodologique du médiateur professionnel, par un processus structuré de restitution de sens et d’altérocentrage, permettrait à la fois :

  • une réduction de l’activation de l’amygdale en réponse aux stimuli conflictuels, limitant les réactions impulsives et défensives.
  • une augmentation de l’activation du cortex préfrontal dorsolatéral, facilitant une restructuration cognitive et une prise de décision rationnelle en contexte de conflit.

Cette hypothèse est soutenue par les travaux de Bogdan Draganski sur la plasticité cérébrale, qui ont démontré que des pratiques cognitives soutenues, comme la médiation et la régulation des interactions, peuvent induire des modifications structurelles du cortex préfrontal et améliorer les capacités de gestion émotionnelle (Draganski et al., 2004).

Ainsi, en rétablissant un équilibre fonctionnel entre les structures limbiques et les régions préfrontales, la médiation professionnelle apparaît comme une approche méthodologique susceptible de transformer les dynamiques de conflit en opportunités de réorganisation cognitive et relationnelle.

Ainsi, loin d’être une approche intuitive ou purement empirique, la médiation professionnelle s’impose comme une discipline fondée sur la rationalité du fonctionnement cérébral. Elle repose sur des principes scientifiques qui lui confèrent une efficacité objectivable, en résonance avec les dernières avancées en neurosciences. La prise en compte de la neuroplasticité et de la dynamique régulative du cerveau offre une explication à son succès, tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour l’accompagnement des individus en situation de conflit.

Ces observations sont de nature à nous permettre d’envisager une tout autre théorie sur le fonctionnement cérébral que celles qui tendent à faire autorité actuellement. Et c’est à partir de cette approche que nous pouvons entrevoir de nouvelles perspectives de recherche et d’innovation, questionner les paradigmes établis. nous pouvons déjà envisager des applications inédites en matière de relations interpersonnelles, sociales, de management et de gouvernance, voire dans le champ des technologies de communication. La profession de médiateur, formée avec les techniques d’ingénierie relationnelle, fait sortir la médiation de ses improvisations hasardeuses. Il résulte de cette étude une forte invitation à s’approprier les techniques de la médiation professionnelle.

Mots clés : Adaptation cognitive, Amygdale, Altérocentrage, Conflit, Contraintes, Cortex préfrontal, Décision, Dynamique relationnelle, Entente sociale, Gouvernance, Ingénierie systémique relationnelle (ISR), Interaction humaine, Interprétations, Médiation professionnelle, Modèle systémique, Neuroplasticité, Neurosciences, PIC-, Plasticité cérébrale, Prêts d’Intention Négative, Processus cognitif, Régulation émotionnelle, Rationalité, Surenchère

Références

  • The Emotional Brain. Simon & Schuster. LeDoux, J. 1996
  • An Integrative Theory of Prefrontal Cortex Function. Annual Review of Neuroscience, 24(1), 167-202. E. K. Miller & J. D. Cohen 2001
  • Changes in grey matter induced by training—new insights from a longitudinal study using MRI. Nature Neuroscience, 6(8), 844-846, B. Draganski, C. Gaser, V. Busch, G. Schuierer, U. Bogdahn, & A. May, 2004.
  • Comprendre le cerveau : naissance d’une science de l’apprentissage, OCDE, Wu Ting-Fang (2007)
  • Plasticité fonctionnelle du cerveau et apprentissage moteur, medecinesciences.org, coordonné par Julien Doyon (2011)
  • Neurosciences et éducation, dossier coordonné par Pascale Toscani et Sylvain Connac, 2018
  • Emotional regulation and the neural bases of anxiety. Nature Reviews Neuroscience, 12(4), 223-231. Etkin, A., Egner, T., & Kalisch, R. 2011
  • Pratique de la Médiation professionnelle. Lascoux J-L. ESF, 2017
  • Dictionnaire de la médiation. Lascoux J-L. ESF, 2019

La Théorie de l’Ajustativité Générale – TAG : vers une nouvelle compréhension du monde

On a souvent dit que votre cerveau fonctionne selon des modes prédictifs… et si c’était faux ? En réalité, votre cerveau interagit seulement comme un autodidacte de l’ajustement immédiat.

Depuis bientôt 30 ans, j’ai engagé une réflexion pour mieux comprendre les phénomènes relationnels, sous toutes les formes. Pendant tout ce temps, j’ai établi des liens entre les différents domaines de connaissances. C’est ainsi que j’ai conçu plusieurs modèles. La géométrie m’a servi de moyen de structuration, avec une figure très simple, mais qui l’emporte en complexité, puisqu’elle se définit comme un dodécaèdre-tétraèdre fractal (DT-Fractal®). Grâce à cet instrument, j’ai élaboré des processus, façonné des techniques, développé des outils et des méthodes, initié une profession, celle de médiateur. J’ai imaginé un nouveau paradigme avec un référentiel culturel, celui de la qualité relationnelle et l’ingénierie systémique relationnelle®. Enfin, j’en suis revenu à ma réflexion initiale sur la représentation du temps et de ses imbrications avec la conscience. Au fil de ce cheminement, une évidence s’est imposée : les phénomènes que j’observais relevaient tous d’une dynamique d’ajustement immédiat. Le modèle systémique des interactions en communication est devenu la base de l’ensemble des méthodes, techniques et processus que j’ai conçus qui ont permis à des milliers de personnes de mieux structurer leurs pensées et à un grand nombre de faire face aux phénomènes conflictuels qu’au mieux elles géraient et que désormais elles ont pu résoudre.

Face aux limites des modèles prédictifs, mettez-vous en décalage !

Maintenant, directement inspirées de mes expériences et enseignements, j’ai clarifié des théories. Ces théories sont alignées sur un grand principe, celui de l’ajustement constant. Elles viennent prendre la suite des conceptions associées aux modèles prédictifs, appuyées sur l’anticipation des événements à partir de probabilités et de données passées. Quoique ces modèles ont contribué à faire progresser des pratiques, en réalité, ils ne sont que des échos des conceptions ancrées dans la pensée binaire, très présentes dans les cultures du monde. Certes, la théorie du cerveau bayésien qui découle de la culture probabiliste, a pu permettre de faire des avancées par le principe des vraisemblances, des potentialités, de la mesure des approximations statistiques.

De fait, les modèles prédictifs sont efficaces pour les systèmes fermés et répétitifs, mais ils échouent dès lors que les dynamiques impliquent des incertitudes multiples et des interactions humaines complexes. Ils sont d’autant plus fragiles qu’ils se fondent sur des croyances où la rationalité s’égare totalement. L’exemple de la “gestion des conflits” (je dirais “résolution des différends”) ou les ajustements relationnels nécessitent des régulations immédiates qui ne peuvent pas être anticipées avec précision, est facile. Il en est d’autres plus complexes en physique, biologie, informatique, production d’énergie ou sciences sociales. En matière de décision, le système probabiliste a montré bien des fragilités et de graves limites. La pensée d’Henri Poincaré (1854-1912) a pourtant été claire : “On fait la Science avec des faits comme une maison avec des pierres ; mais une accumulation de faits n’est pas plus une science qu’un tas de pierres n’est une maison.” et inspirante : il faut un ensemble de preuves pour identifier un coupable, mais un ensemble de preuves ne font pas une culpabilité. Pourtant, combien de décisions sont prises au nom des probabilités et du principe de précaution qui les justifie ?

En fait, la modélisation de la prédictivité n’a apporté qu’une touche scientifique à ce qui était affirmé dans l’approche morale ; c’est d’ailleurs son premier défaut qui est lié à un biais cognitif, celui de la temporalité contextuelle, qui fait obstacle à une nouvelle compréhension. Elle s’est infiltrée et ancrée partout. Avec cette universalité, elle est devenue une source de références avec désormais des arguments qui font autorité.

Cependant, c’est une nouvelle conception que je viens proposer face à l’idée de mécanismes prédictifs du cerveau, la Théorie de l’Ajustativité Générale – TAG. Cette approche innovante lève les obstacles. Elle met l’accent sur l’adaptation dynamique, ce qui ouvre de nouvelles perspectives pour expliquer les phénomènes complexes et imprévisibles dans tous les domaines où le modèle prédictif rencontre des limites.

Cette théorie ne se contente pas d’apporter des nuances : elle redéfinit les fondements de notre compréhension du monde. Elle fait reposer les représentations des individus, des relations interpersonnelles, des relations organisationnelles et des interactions cosmiques. Tout cela peut sembler un peu trop, mais n’est-ce pas le cas de la prédictivité qui interfère partout, sans forcément que ce soit clairement énoncé ? C’est donc un modèle entier qui est à repenser.

L’ajustement immédiat : une nouvelle logique adaptative

La TAG repose sur le principe selon lequel les phénomènes complexes émergent de multiples ajustements dynamiques immédiats, plutôt que de modèles linéaires prédictifs.

Les exemples concrets ne manquent pas : un conducteur sur une route de montagne n’anticipe pas à l’avance chaque virage. Il ajuste sa vitesse et sa trajectoire en fonction des conditions visuelles et physiques qu’il perçoit à l’instant présent. La prédictivité, c’est a posteriori. L’adulte qui marche a été un enfant qui a chuté avant que son cerveau sache anticiper et prédire des mouvements. Il a appris. Les joueurs de ping-pong ajustent leurs reprises de balle, revers et smash. Ils mobilisent simultanément leur vision périphérique, leur coordination motrice et leur capacité d’anticipation immédiate. Chaque coup implique une régulation constante de la posture, de la vitesse et de l’angle de frappe, dans une dynamique où l’ajustement en temps réel prime sur toute tentative de prédiction rigide. Chaque mouvement est une réponse aux variables du jeu, intègre l’imprévu et les subtilités stratégiques adverses et illustre le principe d’ajustativité.

L’explication de la prédictivité est celle de l’apprentissage. Ainsi, le cerveau ajuste en permanence ses connexions et ses schémas cognitifs au fur et à mesure qu’il reçoit de nouvelles informations. L’ajustement immédiat repose sur la capacité neuronale à mobiliser simultanément les modalités de traitement de l’information. Cette mobilisation immédiate systémique permet les ajustements dynamiques qui répondent à l’imprévu en temps réel.

Des concepts fondateurs : la TCC-HA et la T.AJT

La TAG s’appuie sur deux modèles clés :

  • La Théorie du Cerveau Corrélatif et de l’Harmonisation Ajustative (TCC-HA), qui explique comment les processus cognitifs s’ajustent dynamiquement en fonction des expériences immédiates, sans recours exclusif à des mémoires de long terme ou à des modèles prédéfinis.
  • La Théorie de l’Ajustement Temporel (T.AJT), qui redéfinit le temps non plus comme une ligne continue et uniforme, mais comme une superposition dynamique d’états temporels en perpétuel ajustement.

Ces concepts apportent une vision nouvelle du cerveau, du temps et des interactions humaines. Ils introduisent une forme de plasticité temporelle comparable à la plasticité neuronale.

Des applications concrètes dans de nombreux domaines : ça va décoller…

La TAG ouvre des perspectives novatrices dans divers champs d’application :

  • Neurosciences : à commencer par le monde neuronal. En reconnaissant que le cerveau ajuste en permanence ses circuits neuronaux, elle renouvelle la compréhension de la plasticité cérébrale et de la cognition adaptative. Cela pourrait expliquer pourquoi certaines personnes réussissent à réguler rapidement leurs émotions ou à s’adapter à des situations inattendues.
  • Physique : le décollage peut prendre une autre forme. La TAG remet en question la perception d’un temps linéaire et uniforme. Elle ouvre des perspectives sur les champs gravitationnels, les interactions énergétiques et les phénomènes quantiques. Plutôt que de modéliser les forces comme des relations fixes, la TAG les conçoit comme des corrélations dynamiques qui s’ajustent en fonction du contexte.
  • Sciences sociales et management: la TAG propose une alternative aux modèles d’organisation linéaires. Elle offre des clés pour intervenir lors de situations de crise. Plutôt que des schémas de gestion des changements et des différends, elle préconise des ajustements relationnels dynamiques.
  • Intelligence artificielle : les algorithmes inspirés de l’ajustement immédiat peuvent rendre les systèmes plus réactifs, notamment dans les contextes à forte incertitude.

Vers une nouvelle ère scientifique

La TAG marque une transition décisive dans notre manière d’appréhender les phénomènes complexes. En mettant l’accent sur l’ajustement immédiat plutôt que sur la prédiction linéaire, elle introduit une nouvelle manière d’expliquer les processus cognitifs, temporels et sociaux. Evidemment, je ne peux qu’être conscient de ce que j’invite à remettre sur la table des opérations scientifiques. Mais cette invitation pourrait bien paraître suffisamment stimulante pour que le scalpel intellectuel de quelques-uns se mette à la dissection et permette d’envisager les vastes actualisations de l’ajustativité.

Ainsi, l’avenir ne sera pas prévu : il sera ajusté. Il peut bien s’agir là d’une révolution épistémologique qui, dans les années à venir, en viendra à redéfinir notre manière de comprendre le monde.

Si vous en souhaitez plus… n’hésitez pas à me l’indiquer… dans tous les cas, en théorie, tout est possible et ça peut se vérifier en pratique.


  1. Etude systémique des interactions en communication https://www.etudesic.com/
  2. EPMN.fr