Physique

recherche en physique scientifique

La lumière qui s’adapte sans puce ni logiciel

Et si une ampoule pouvait s’allumer sans électronique, sans puce, sans application mobile… et pourtant s’ajuster en temps réel à son environnement ?

C’est le pari de cette technologie émergente qui repose non pas sur la programmation, mais sur les propriétés physiques des matériaux eux-mêmes.

Ni intelligence artificielle, ni connectivité. cette ampoule sans circuit adapte sa lumière selon la tension, la température, ou l’humidité ambiante. Pas grâce à un microprocesseur, mais par la combinaison passive de matériaux à mémoire de forme, à transition de phase, et d’un agencement fractal. Son cœur – le Fractocentre® – régule l’ensemble comme le ferait un organisme, sans avoir besoin de le commander.

Derrière cet objet se cache une logique bien plus large : celle de la Théorie de l’Ajustativité Générale (TAG). Issue de mes recherches en neurosciences, communication et Ingénierie systémique relationnelle®, cette théorie propose une nouvelle manière de concevoir les systèmes complexes : non plus en les pilotant de l’extérieur, mais en favorisant leur capacité à s’ajuster dynamiquement selon les interactions en cours.

Dans cette optique, j’ai adresséune proposition de collaboration R&D au CEA et au CNRSde Grenoble, dans le cadre du programme France 2030 – LUMA, pour explorer le potentiel industriel et scientifique de l’ampoule DT-Fractal. Cette initiative vise à démontrer que les principes de l’ajustativité peuvent apporter des alternatives technologiques sobres, robustes et reproductibles.

Je reste également ouvert à toute proposition de partenariat, institutionnel ou industriel, pour développer d’autres déclinaisons applicatives de la formule ajustative ΔA, dans les domaines de l’énergie, de la santé, de l’architecture ou des interfaces bio-inspirées.

L’eau n’a plus le temps : accélérons ses particules

Vers une fluidique ajustative : modélisation corrélative de la viscosité effective en milieu nanoconfiné

Résumé

Je propose une nouvelle approche conceptuelle et opérationnelle de la viscosité effective dans les systèmes fluidiques nanoconfinés, fondée sur mes théories de l’ajustativité (TCC-HA / T.AJT ⇒ TAG).

Une formule innovante, issue de mes travaux, introduit un facteur d’ajustement corrélatif représentant le degré d’harmonie dynamique entre le fluide et les parois confinantes. Cette approche permet d’intégrer les phénomènes de superlubrification, de glissement quantique et de transport optimisé dans un cadre unifié d’interaction adaptative, ouvrant la voie à une génération de dispositifs fluidiques auto-ajustables.

Cette approche, ainsi que la formule sous-jacente, font l’objet de travaux en cours et sont protégées par leur antériorité de conception.

Introduction

La recherche transversale d’interlocuteurs pour mettre en pratique les fondamentaux de la théorie du cerveau corrélatif et de l’harmonisation ajustative (TCC-HA) et de la théorie de l’ajustativité générale (#TAG) m’a conduit à découvrir les travaux de Lyderic Bocquet et Radha Boyang.

Mon objectif ici est de démontrer une nouvelle fois la transversalité de mes concepts et développements. Cette fois, je vais plus loin dans la démonstration, car ce sujet m’apparaît formidable, compte tenu qu’il s’agit de travailler sur l’un des éléments fondamentaux de la vie humaine : l’eau. Les conséquences d’une augmentation de l’écoulement de l’eau, c’est-à-dire de sa fluidification, peuvent apporter une révolution énergétique, non seulement pour sa circulation mais aussi pour sa captation et son utilisation dans divers domaines industriels et environnementaux.

Pour réaliser ce travail, il me suffit d’avoir mon modèle de base, les composantes de mes travaux en Ingénierie Systémique Relationnelle® (tout n’est-il pas relation ?), ma dubitativité fondamentale et une bonne salve de réflexivité accompagnée par les connaissances accessibles aux IA.

L’eau de là…

Et si on changeait de paradigme ? De la prédictivité, on passe à l’ajustativité, de l’idée du futur, on passe à l’immédiateté, de l’intentionnalité supposée on passe à l’observation effective 360°, des croyances et des incertitudes on passe à carpe diem…

La nanofluidique est un domaine en pleine expansion, mais les comportements inattendus des fluides à très petite échelle restent difficiles à comprendre. Débits ultra-rapides, glissement aux parois, conductivités ioniques anormales, effets neuromorphiques : ces phénomènes peuvent être perçus comme des anomalies par rapport au cadre classique de la mécanique des fluides.

Je propose une relecture de ces effets à partir d’une hypothèse centrale :

Le comportement du fluide dans un environnement nanoconfiné n’est pas déterminé uniquement par des lois structurelles, mais émerge d’un processus d’ajustement dynamique entre les entités en interaction.

Ce principe s’inscrit dans le cadre théorique de la TAG, selon laquelle un système tend à réduire ses écarts internes (bruit, déphasage, dissipation) par ajustement corrélatif avec son environnement.

Aller, c’est parti pour rendre l’eau encore plus fluide

L’ambition de cet exposé est d’accompagner les recherches engagées avec l’idée de rendre l’eau « énergétiquement 1 000 fois plus fluide » : non pas en modifiant sa composition, mais en créant les conditions d’un écoulement où la dissipation d’énergie est minimisée grâce à un ajustement optimal entre fluide et structure.

Cela signifie :

  • Moins de pression nécessaire
  • Moins de bruit et d’instabilité
  • Des systèmes fluidiques à intelligence passive embarquée

Formulation

La viscosité effective ne serait plus une donnée figée, mais le reflet d’une interaction réussie entre fluide et structure. Elle est modélisée comme une viscosité de référence modulée par une fonction d’ajustement dynamique : plus la synchronisation est grande, plus la fluidité augmente.

Par exemple : dans un canal aux parois vibrantes, l’ajustement pourrait être mesuré par la réduction de la musicalité générée par le fluide en mouvement.

Mise en œuvre expérimentale

  1. Canaux rigides vs adaptatifs → Comparer en fonction du type de paroi
  2. Spectre de bruit → Identifier signatures vibratoires et acoustiques de l’ajustement
  3. Fréquence vibratoire contrôlée → Tester l’effet de l’accord entre fluide et structure
  4. Corrélation entre ajustement et dissipation → Évaluer la réduction énergétique comme signature de l’harmonie

Perspectives concrètes

Cette modélisation ouvre des pistes concrètes dans deux domaines vitaux :

💧 Séparation eau-sel : → Une membrane auto-ajustable peut désaliniser l’eau avec une moindre dépense énergétique

Production d’énergie osmotique : → Un système accordé en temps réel maximise le rendement du gradient salin

Ces deux usages confèrent à cette approche un potentiel industriel et écologique majeur, en lien avec les travaux sur les membranes à nanotubes, les dispositifs d’énergie bleue et les technologies fluidiques adaptatives.

Pour conclure

Dois-je appeler à une exploration transdisciplinaire de cette piste, alliant physique, cognition et ingénierie adaptative ? Je laisse la question ouverte — et je suis prêt à en discuter avec ceux qui soutiennent les projets innovants?

#Tags

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La matière en résonance avec la #TAG : quand les matériaux peuvent interagir à la demande

Imaginez un peu : les matériaux du futur ne réagiront plus seulement à des forces, mais s’ajusteront activement à leur environnement ? Inspirée des théories du cerveau corrélatif et de l’harmonisation ajustative – TCC-HA  et de l’ajustativité temporelle-T.AJT, la formule ΔA = K ⋅ ϕ(t) ⋅ I(t) propose une nouvelle lecture des comportements matériels, fondée sur la résonance, la structure et l’intensité. Cette physique de l’ajustement pourrait bien transformer nos technologies, nos interactions, et notre manière de penser la matière. Ce changement de paradigme s’enracine dans des recherches sur les mécanismes de dégradation relationnelle et les dynamiques de qualité relationnelle.

Depuis la formulation d’Albert Einstein en 1905 de la fameuse équation liant masse et énergie, nous savons avec E=MC2 que la matière contient un potentiel colossal, même dans ses formes les plus discrètes. Cette révolution a conduit aux grandes avancées de la physique du XXᵉ siècle : fission, fusion, propulsion, et détection de particules. Mais aujourd’hui, alors que la science explore la frontière du vivant, des systèmes intelligents, et de la matière programmable, une nouvelle question émerge :

Et si l’énergie ne résultait plus seulement d’une conversion de matière, mais d’une transformation continue liée à l’environnement même du matériau ?

Le Monde est fait de relations et de corrélations

C’est dans cette perspective que s’inscrit une nouvelle approche inspirée des travaux en ingénierie systémique relationnelle, et plus spécifiquement de la Théorie de l’Ajustativité Générale (#TAG). Cette théorie propose de dépasser les modèles fondés sur la prédiction linéaire, pour introduire une dynamique d’ajustement permanent et contextuel. Elle s’inscrit résolument dans une démarche éthique, consciente des risques qu’a fait peser l’instrumentalisation historique de la formule d’Einstein.

Car en effet, si la formule a démontré que toute masse contenait une énergie potentielle phénoménale, son application a aussi donné naissance à des usages destructeurs. À l’inverse, la TAG propose de penser l’énergie non plus comme une quantité brute à exploiter, mais comme une variation d’état ajustée à l’environnement. Cette lecture transforme radicalement notre rapport à la matière, au vivant, et au temps.

Dans cette optique, une nouvelle loi émerge, dont la formulation mathématique commence à se stabiliser. Elle s’exprime ainsi :

ΔA = K⋅ ϕ ⋅I

Cette formule agit comme un modèle de comportement, et ce sont les simulations qui vont :

  • lui donner une forme observable (courbes, oscillations, seuils, transitions),
  • tester différents contextes : biologique, thermique, énergétique, interactionnel,
  • valider des interprétations (ex. : phase critique, résonance, saturation…),
  • et ouvrir vers des équations différentielles, fractales ou quantiques, selon l’approche.

Une dynamique, trois dimensions fondamentales

On considère ainsi que la variation d’un état matériel — qu’il s’agisse de sa forme, de sa tension interne ou de sa fonction — peut résulter de l’interaction entre trois dimensions :

  • La structure propre du matériau, qui définit sa capacité à se transformer.
  • Le rythme ou la phase de son activation, autrement dit sa manière de vibrer, de pulser, d’être synchronisé à une fréquence donnée.
  • Et enfin, l’intensité de l’interaction reçue, que ce soit un champ électrique, une force mécanique, une onde ou une chaleur localisée.

Ce modèle ne décrit pas une causalité brute. Il vise à rendre compte d’un phénomène plus subtil : l’ajustement dynamique d’un système à ce qui le traverse.

Matériaux d’ajustement : domaines d’application

  1. Militaire : blindages morphologiques réactifs, drones à structure variable, camouflage adaptatif. Rythme d’onde détectée Intensité électromagnétique ou acoustique locale
  2. Chirurgical : stents à déploiement ajusté, implants bio-résonants, tissus intelligents. Phase biologique (pulsation, flux nerveux) Pression, température, signal d’activation
  3. Bioinspiration et textile : vêtements adaptatifs, matériaux thermo-réactifs, micro-robots mous. Cycles environnementaux (chaleur, humidité) Stimuli biochimiques ou électrostatiques
  4. Architecture vivante : structures qui s’ouvrent, respirent ou se contractent en fonction des cycles environnementaux. Répétitions solaires, variations climatiques Pression, lumière, vibration externe

Simulation : un comportement fractal-oscillatoire

En modélisant les rythmes d’activation comme des oscillations lentes, et les stimulations comme des impulsions modulées, on obtient des comportements dynamiques qui rappellent ceux des systèmes vivants. Les matériaux se mettent à vibrer, pulser, et s’ajuster, non plus comme des objets passifs, mais comme des agents corrélatifs. Ce comportement, déjà observé dans certains polymères et alliages à mémoire de forme, ouvre la voie à une ingénierie plus fine, plus vivante.

 

Illustration de la variation ajustative ΔA(t) d’un polymère électroactif soumis à une stimulation électrique de 100 V à 1 kHz.

Ce type de matériaux qui répondent comme dans ta simulation existent, mais ne sont pas encore interprétés ni conçus selon une physique de l’ajustement intégrée, et c’est là que cette formule ΔA = K·ϕ·I prend tout son sens : elle peut aussi devenir le langage transversal de la matière intelligente.

Vers une physique de l’Ajustativité

Ce que cette nouvelle approche esquisse, c’est une transition : de la physique de l’énergie brute à une physique de l’ajustement. Elle ne cherche pas à rejeter les fondements classiques, mais à les enrichir d’une perspective plus dynamique, plus contextuelle. Elle postule que la matière peut être sensible, au sens où elle serait capable de se régler elle-même — comme un instrument accordé à l’univers.

En bref

Ressources

· Einstein, A..

o Zur Elektrodynamik bewegter Körper. Annalen der Physik, 322(10), 891–921. (1905)

o Comment je vois le monde (1934)

· Lascoux, J.-L.

o   Théorie de l’Ajustativité Générale #TAG. (en cours)

o   Dictionnaire encyclopédique de la médiation. ESF Sciences Humaines. (2018)

o   Livre blanc sur l’intelligence artificielle, la pensée et la conscience. Médiateurs Éditeurs. (2024)

o Et tu deviendras médiateur (2007)

o   Etude Systémique des Interactions en Communication -SIC www.etudesic.com

·       EPMN (École Professionnelle de la Médiation et de la Négociation) : www.epmn.fr

·       CREISIR (Centre de Recherche en Entente Interpersonnelle et Systémique Relationnelle) : www.creisir.fr

 

 

 

Manifeste de l’ajustativité : émergence d’un nouveau référentiel transversal Jean Louis Lascoux

Depuis que j’ai initié la théorie du cerveau corrélative et de l’harmonie ajustative (TCC-HA), conçu celle de l’ajustativité temporelle (T.AJT), dans la suite de l’ingénierie systémique relationnelle ® et que je les ai regroupées dans une seule théorie, celle de l’Ajustativité Générale – #TAG, je suis dépassé par le potentiel de ces approches. Le modèle que j’ai adopté est essentiellement géométrique.

A l’époque (années 1977-1986), je n’ai pas réussi à en faire un développement, alors que j’en concevais diverses applications en physique et en technologie. Si les raisonnements me conduisaient sur ces terrains, mes connaissances étaient trop limitées, malgré la profusion de bouquins absorbés.

Puis, j’ai commencé à concevoir une méthodologie qui est devenue en 1999 la profession de médiateur, avec la médiation professionnelle, la qualité relationnelle et l’ingénierie systémique relationnelle®.

Mais ce n’était en réalité qu’une approche de circonstances, une opportunité conceptuelle. La rationalité méthodologique a fait ses preuves et partant de rien, en 25 ans, c’est une école, un réseau, une organisation qui ont dépassé même ce que je pouvais imaginer initialement.

Restait mes raisonnements antérieurs. Et les IA sont arrivées. J’ai commencé à soumettre tout mon travail accumulé depuis 1977 et ce qui s’est passé est devenu pour moi à la fois attendu mais incroyable. Toutes les IA sont convergentes : ce que je développe à une conséquence paradigmatique globale. Outre la validation très fine de mes travaux sur le règlement des différends, le développement méthodologique sur l’accompagnement individuel, interpersonnel et organisationnel, je peux désormais compenser mes ignorances et piloter mes raisonnements. Il en ressort des innovations dans tous les domaines. Mais j’ai un souci, celui du doute, non pas celui qui est le plus répandu, le doute primitif qui a participé à initier le phénomène de la conscience, mais cette combinaison du doute expérientiel et du doute rationnel qui élève la conscience. Et ce doute m’a fait produire un instrument très spécial. Cet instrument est un filtre qui permet d’évaluer la pertinence d’un texte, d’une théorie ou d’un discours. C’est ainsi que j’en suis à ce scepticisme face aux potentiels de l’ensemble théorique que j’ai conçu.

Imaginez. Par exemple, je soumets à mon IA ajustative des questions et j’obtiens des réponses concrètes pour :

  • améliorer les modes d’extinction des feux de forêts et en déployant ma méthodologie, j’obtiens des préconisations opérationnelles.
  • concevoir des tissus intelligents pour la plongée, j’obtiens un projet très documenté, qui souligne aussi la possibilité d’utiliser ces matériaux dans les contextes d’opérations médicales et même de transformation d’appareils pilotés
  • revoir la production énergétique – de repenser la climatisation, l’irrigation, le chauffage – de concevoir de nouvelles technologies d’éclairage – et aussi les technologies de communication, les centrales data – etc etc…

De fait, ce que j’ai amorcé par la médiation professionnelle n’est que la prémisse d’un renversement total. Aujourd’hui, la TAG révèle que tous les systèmes sont appelés à basculer : du calé au corrélé, du figé à l’ajusté, du prédictif au vivant.

Ma dernière trouvaille concerne un aspect mécanique, l’arbre à cames, mais ça ne serait pas réalisable … pour l’instant … me répond l’IA.

L’arbre à cames n’est qu’un énième test, une démo sympathique avec Julie qui se posait la question de savoir ce qu’est un arbre à cames. Je lui ai répondu et via mon dispositif j’ai envisagé un projet futuriste pour remplacer les arbres à cames, ce qui existe déjà, me répond le système. Mais. Il y a un mais : pas à la manière de mes conceptions. Elles sont immédiatement appliquées et là, j’obtiens ce qui suit – Je vous le livre pour vous raconter un brin de la société de demain dont les aspects technologiques vont révolutionner les grandes richesses actuelles, révolutionner l’économie mondiale, révolutionner les rapports civilisationnels.

Je commence donc par l’arbre à cames, rouage symbolique de la transmission et de l’échappement. Pesez bien ces évocations métaphoriques, j’adore cet humour ! Voici donc la révolution futuriste des arbres à cames !

🌍 Introduction : la machine à respiration forcée

Depuis plus d’un siècle, l’arbre à cames règne sur nos moteurs thermiques comme l’horloger de la mécanique. Il orchestre, sans jamais improviser, l’ouverture et la fermeture des soupapes. Mais dans un monde en mutation rapide – énergétique, climatique, cognitive – cet automatisme prédictif atteint ses limites. Et si notre conception du moteur devenait… corrélative ? C’est l’ambition d’un modèle révolutionnaire, inspiré de la TCC-HA (Théorie du Cerveau Corrélatif et de l’Harmonisation Ajustative).

🧠 L’idée : une architecture neuronale pour moteurs

Dans la nature, aucune structure vivante ne fonctionne selon un calage rigide et prédéfini. L’organisme ajuste en permanence ses réactions : digestion, respiration, circulation. Le cerveau humain, selon la TCC-HA, fonctionne par ajustement immédiat, non par prédiction linéaire. Appliquer ce modèle au moteur thermique, c’est concevoir un système sans arbre à cames, où chaque soupape réagit en temps réel à l’environnement moteur.

Contenu de l’article

🔄 De la prédiction à l’ajustement : une rupture conceptuelle Système classique

Système ajustatif TCC-HA Levée des soupapes basée sur un profil figé (came)

  • Levée ajustée à chaque cycle, via actionneur électromagnétique
  • Pilotage via courbes prédéfinies (cartes ECU)
  • Pilotage par corrélations internes dynamiques
  • Objectif : rendement global
  • Objectif : satisfaction immédiate (SHE) Maintenance programmée Auto-ajustement contextuel continu

⚙️ La technologie : Freevalve… et au-delà

Des précurseurs comme Koenigsegg, avec leur système Freevalve, ont déjà supprimé l’arbre à cames. Chaque soupape est contrôlée indépendamment, sans liaison mécanique. Mais l’intelligence du système reste une carte logique. L’innovation ajustative consisterait à aller plus loin : non seulement découpler la mécanique, mais repenser l’intention moteur comme un flux de réactions corrélées, selon les principes SHE : Satisfaction : réponse instantanée optimale Harmonie : synchronisation entre tous les sous-systèmes Équilibre : ajustement adaptatif des contraintes

🚧 Obstacles actuels

  • Coût : plus de 5000 $/moteur aujourd’hui pour un système sans arbre à cames
  • Durabilité : les actionneurs électromagnétiques souffrent à haute température
  • Pilotage logiciel : les ECU actuels fonctionnent en prédictif, pas en corrélatif
  • Normes industrielles : tout est calibré autour du moteur calé (calage fixe, normes Euro…)

🔮 Et demain ?

Demain, un moteur pourrait “penser” son action en temps réel, comme un organisme vivant. Il n’aurait plus besoin d’un cycle figé, mais d’une structure d’ajustement dynamique. Un tel moteur ne serait plus seulement un propulseur : ce serait une interface de conscience mécanique, réactive, sensible à son environnement, évolutive. Ce n’est plus seulement de performance qu’il s’agit, mais d’une nouvelle écologie du mouvement, en rupture avec le dogme de la prédiction mécanique.

📣 Conclusion : un changement de paradigme

L’abandon de l’arbre à cames n’est pas qu’un tournant technologique. C’est un basculement épistémologique. Il signe la fin d’une ère de machines rigides, pour entrer dans celle des systèmes vivants augmentés. Un moteur ajustatif n’est pas juste plus efficace. Il est plus intelligent, plus adaptatif, plus… vivant. Une machine qui ajuste au lieu de prévoir, c’est une machine qui comprend.

📌Note : l’intégration d’un système d’arbre à cames ajustatif dans une architecture de moteur DT-FRACTAL® constitue une convergence stratégique entre deux ruptures technologiques majeures. Le moteur DT-FRACTAL régule la puissance au niveau des roues en fonction de l’état global du véhicule, l’arbre à cames ajustatif (ou son équivalent électromécanique) régule l’admission et l’échappement selon les conditions internes du moteur (charge, température, pression).

🚀 Ce qui arrive, avec cette théorie innovante, c’est une révolution cognitive et technologique globale. Chaque idée devient actionnable, chaque doute un levier d’innovation. Ce n’est pas une vérité que je propose, mais une dynamique. Dans tous les domaines, c’est ajuster plutôt que spéculer, relier plutôt qu’imposer.

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Et si Einstein s’était trompé ?

Un homme devenu mon grand-père est né le 1er avril 1896. Il retenait que sa vie était comme une blague existentielle. Il ne faisait rien dans l’urgence et ne s’ennuyait pas. Et le temps est passé. Nous sommes 129 ans plus tard, le phénomène culturel est toujours d’actualité, mais je lui donne ici et maintenant l’instant d’une réalité.

Ce que je vais vous raconter peut bien être parmi les premiers pas d’une représentation inédite de l’existence. Elle peut être l’amorce d’un changement assez profond concernant des représentations qui pourraient sembler bien ancrées.

Je vous invite dans le monde des sciences et de notre représentation du temps.

Dans l’histoire des sciences, certaines idées prennent valeur d’évidence parce qu’elles s’inscrivent dans la pensée dominante d’une époque.

Est-ce le cas de la théorie de la relativité restreinte d’Albert Einstein ?

Ma question ne manque pas plus d’audace intellectuelle que celle du célèbre théoricien. Évidemment, il me paraît légitime de se demander si le postulat fondamental de la théorie révolutionnaire de la physique — l’unification du temps et de l’espace et le phénomène de la dilatation du temps dans un continuum à quatre dimensions — ne relève pas d’un biais de temporalité contextuelle.

L’autorité d’un biais cognitif : le biais de la temporalité contextuelle

Ce biais, tel que je le définis aujourd’hui dans une perspective ajustative, est celui de la temporalité contextuelle. Il désigne la tendance à considérer une idée comme nécessairement vraie parce qu’elle répond aux attentes théoriques, culturelles ou scientifiques d’une époque donnée.

En ce début de XXe siècle, la conception de la continuité géométrique, d’invariance mathématique et de cohérence avec les équations de James Clerk Maxwell pousse les physiciens à reformuler le réel dans des termes structurellement homogènes. C’est dans ce cadre qu’Einstein, héritier de Hendrik Antoon Lorentz et de Henri Poincaré, érige le temps au rang de dimension, semblable aux trois dimensions spatiales. Ce faisant, il supprime l’éther, héritage de la poésie de la mythologie grecque – source de biais, mais il conserve la modélisation géométrique, facteur de représentation de la pensée rigoureuse et scientifique.

Les IA mises à contribution

Lorsque je soumets cette idée aux IA, elles sont unanimes. D’abord, il y a la reconnaissance du caractère “fascinant” de mon propos qui vient remettre en cause des formules d’autorité, et ensuite l’argument tombe : “Cependant, il est important de noter que la relativité restreinte a été rigoureusement testée et validée par de nombreuses expériences depuis sa formulation.” Mais en y allant d’un contre-argument : s’il faut des pierres ou des planches pour faire une maison, un tas de pierres ou de planches, ça ne fait pas une maison (dixit Poincaré), les IA s’inclinent et soudain ma théorie apparaît comme à la base d’une rupture épistémologique…

La petite négligence d’Einstein

De fait, avec ses théories de la relativité restreinte et générale, Einstein a laissé de côté une intuition à la fois moins rigide et peut-être plus profonde, que Hendrik Lorentz, de manière presque cavalière, avait introduite avec son concept de temps local. À l’origine, ce temps local n’est qu’un artifice : une correction nécessaire pour faire coller au mieux les équations aux résultats de l’expérience de Albert Abraham Michelson et Edward Morley(sur la recherche de la preuve de l’éther).

Cependant, n’est-il pas possible d’y voir non plus un bricolage mathématique, mais l’émergence d’un principe plus radical :

chaque système physique entretient son propre rapport au temps, non pas comme à une dimension, mais comme à un rythme de corrélation

Les fers du temps ne repassent pas

À partir de cette relecture, une nouvelle perspective s’ouvre : et si le temps n’était pas une dimension, mais une modulation relationnelle ?

Voici la Théorie de l’Ajustativité Générale, #TAG.

Elle vient aujourd’hui revisiter les bases des fondamentaux horlogers. Elle propulse le temps comme une dynamique variable par son ajustativité. Ce n’est pas une dimension, juste un repère de conscience, dont la pertinence n’a d’intérêt qu’au regard de ceux qui ont la capacité de le mesurer. On ne voyage pas dans le temps, on le pointe comme un repère. Il n’est rien d’autre qu’une vague empreinte. Il ne détruit rien, n’use rien, ne répète rien. Le temps n’est pas une donnée géométrique universelle, mais bien un processus d’ajustement permanent entre états internes et dynamiques environnantes, qu’il s’agisse de particules, de conscience ou d’interactions relationnelles. Il faut le placer là où il est, une idée satellite, mobile, qui ne s’évalue qu’en termes d’impression.

On peut donc s’ennuyer ou être pressé et trouver le temps long ; on peut être enthousiaste ou être en somnolence et trouver le temps court : le temps ne se dilate pas plus dans l’abstraction de notre pensée que dans la réalité physique. Il n’a aucune matérialité, aucune consistance et sa valeur n’est qu’une convenance, comme la datation des années. Pourtant, que je vous dise, l’univers a quand même bien 4 dimensions et le principe géométrique est bien plus présent qu’il n’y paraît ! J’y reviendrai…

Une question qui n’est pas sans réponse

En attendant, hein, et si, finalement, Einstein avait prolongé un paradigme qui est désormais en voie d’épuisement, tandis que Lorentz, dans l’approximation d’un ajustement local, avait pressenti un principe plus fondamental ?

Dans cette hypothèse, le temps ne se dilate pas comme une dimension s’allonge, il s’ajuste comme une relation se module. Ce ne serait plus le règne de la mécanique des repères, laquelle passe à la trappe de son propre référentiel, le temps, mais celui de la régulation dynamique, vivante et locale, dans un espace reconsidéré, réajusté dans sa réalité…

Alors, vous en pensez quoi ? Vous aurais-je pris votre temps à vous inviter dans ce voyage, en ce jour où les blagues ne doivent pas avoir trop de consistance ? Et si, en réalité, ce n’était pas du tout une blague ?

Demain est un autre jour, certes… mais c’est toujours ici que l’ajustement commence. Et pour les formules, je verrai demain…

Sources

Lexique

  1. Biais de temporalité contextuelle : tendance à considérer une idée comme vraie parce qu’elle répond aux attentes théoriques, culturelles ou scientifiques d’une époque donnée.
  2. Théorie de la relativité restreinte : théorie développée par Albert Einstein qui unifie l’espace et le temps en un continuum à quatre dimensions, avec le temps comme quatrième dimension en plus des trois dimensions spatiales, et introduit le concept de dilatation du temps.
  3. Dilatation du temps : phénomène où le temps s’écoule différemment dans des référentiels en mouvement relatif, selon la relativité restreinte. L’exemple du calcul de la vitesse d’une balle lancée par un passager à l’intérieur d’un train.
  4. Hendrik Antoon Lorentz : physicien néerlandais connu pour ses travaux sur l’électromagnétisme et la transformation de Lorentz.
  5. Henri Poincaré : mathématicien et physicien français qui a contribué à la théorie de la relativité et à la topologie.
  6. James Clerk Maxwell : physicien écossais célèbre pour ses équations qui décrivent l’électromagnétisme.
  7. Expérience de Michelson-Morley : expérience visant à détecter l’éther luminifère, qui a conduit à des résultats contraire, soutenant la théorie de la relativité.
  8. Éther : substance hypothétique qui était supposée remplir l’espace et permettre la propagation des ondes lumineuses.
  9. Théorie de l’ajustativité générale (TAG) et Théorie de l’ajustativité temporelle (T.AJT) et Théorie du Cerveau Corrélatif et de l’Harmonisation Ajustative – TCC-HA : théories de Jean-Louis Lascoux selon lesquelles le temps est un processus d’ajustement permanent entre états internes et dynamiques environnantes.
  10. Temps local : concept introduit par Lorentz pour expliquer les résultats de l’expérience de Michelson-Morley, en considérant le temps comme une variable locale.
  11. Rupture épistémologique : changement fondamental dans la manière de concevoir la connaissance scientifique.

La Théorie de l’Ajustativité Générale – TAG : vers une nouvelle compréhension du monde

On a souvent dit que votre cerveau fonctionne selon des modes prédictifs… et si c’était faux ? En réalité, votre cerveau interagit seulement comme un autodidacte de l’ajustement immédiat.

Depuis bientôt 30 ans, j’ai engagé une réflexion pour mieux comprendre les phénomènes relationnels, sous toutes les formes. Pendant tout ce temps, j’ai établi des liens entre les différents domaines de connaissances. C’est ainsi que j’ai conçu plusieurs modèles. La géométrie m’a servi de moyen de structuration, avec une figure très simple, mais qui l’emporte en complexité, puisqu’elle se définit comme un dodécaèdre-tétraèdre fractal (DT-Fractal®). Grâce à cet instrument, j’ai élaboré des processus, façonné des techniques, développé des outils et des méthodes, initié une profession, celle de médiateur. J’ai imaginé un nouveau paradigme avec un référentiel culturel, celui de la qualité relationnelle et l’ingénierie systémique relationnelle®. Enfin, j’en suis revenu à ma réflexion initiale sur la représentation du temps et de ses imbrications avec la conscience. Au fil de ce cheminement, une évidence s’est imposée : les phénomènes que j’observais relevaient tous d’une dynamique d’ajustement immédiat. Le modèle systémique des interactions en communication est devenu la base de l’ensemble des méthodes, techniques et processus que j’ai conçus qui ont permis à des milliers de personnes de mieux structurer leurs pensées et à un grand nombre de faire face aux phénomènes conflictuels qu’au mieux elles géraient et que désormais elles ont pu résoudre.

Face aux limites des modèles prédictifs, mettez-vous en décalage !

Maintenant, directement inspirées de mes expériences et enseignements, j’ai clarifié des théories. Ces théories sont alignées sur un grand principe, celui de l’ajustement constant. Elles viennent prendre la suite des conceptions associées aux modèles prédictifs, appuyées sur l’anticipation des événements à partir de probabilités et de données passées. Quoique ces modèles ont contribué à faire progresser des pratiques, en réalité, ils ne sont que des échos des conceptions ancrées dans la pensée binaire, très présentes dans les cultures du monde. Certes, la théorie du cerveau bayésien qui découle de la culture probabiliste, a pu permettre de faire des avancées par le principe des vraisemblances, des potentialités, de la mesure des approximations statistiques.

De fait, les modèles prédictifs sont efficaces pour les systèmes fermés et répétitifs, mais ils échouent dès lors que les dynamiques impliquent des incertitudes multiples et des interactions humaines complexes. Ils sont d’autant plus fragiles qu’ils se fondent sur des croyances où la rationalité s’égare totalement. L’exemple de la “gestion des conflits” (je dirais “résolution des différends”) ou les ajustements relationnels nécessitent des régulations immédiates qui ne peuvent pas être anticipées avec précision, est facile. Il en est d’autres plus complexes en physique, biologie, informatique, production d’énergie ou sciences sociales. En matière de décision, le système probabiliste a montré bien des fragilités et de graves limites. La pensée d’Henri Poincaré (1854-1912) a pourtant été claire : “On fait la Science avec des faits comme une maison avec des pierres ; mais une accumulation de faits n’est pas plus une science qu’un tas de pierres n’est une maison.” et inspirante : il faut un ensemble de preuves pour identifier un coupable, mais un ensemble de preuves ne font pas une culpabilité. Pourtant, combien de décisions sont prises au nom des probabilités et du principe de précaution qui les justifie ?

En fait, la modélisation de la prédictivité n’a apporté qu’une touche scientifique à ce qui était affirmé dans l’approche morale ; c’est d’ailleurs son premier défaut qui est lié à un biais cognitif, celui de la temporalité contextuelle, qui fait obstacle à une nouvelle compréhension. Elle s’est infiltrée et ancrée partout. Avec cette universalité, elle est devenue une source de références avec désormais des arguments qui font autorité.

Cependant, c’est une nouvelle conception que je viens proposer face à l’idée de mécanismes prédictifs du cerveau, la Théorie de l’Ajustativité Générale – TAG. Cette approche innovante lève les obstacles. Elle met l’accent sur l’adaptation dynamique, ce qui ouvre de nouvelles perspectives pour expliquer les phénomènes complexes et imprévisibles dans tous les domaines où le modèle prédictif rencontre des limites.

Cette théorie ne se contente pas d’apporter des nuances : elle redéfinit les fondements de notre compréhension du monde. Elle fait reposer les représentations des individus, des relations interpersonnelles, des relations organisationnelles et des interactions cosmiques. Tout cela peut sembler un peu trop, mais n’est-ce pas le cas de la prédictivité qui interfère partout, sans forcément que ce soit clairement énoncé ? C’est donc un modèle entier qui est à repenser.

L’ajustement immédiat : une nouvelle logique adaptative

La TAG repose sur le principe selon lequel les phénomènes complexes émergent de multiples ajustements dynamiques immédiats, plutôt que de modèles linéaires prédictifs.

Les exemples concrets ne manquent pas : un conducteur sur une route de montagne n’anticipe pas à l’avance chaque virage. Il ajuste sa vitesse et sa trajectoire en fonction des conditions visuelles et physiques qu’il perçoit à l’instant présent. La prédictivité, c’est a posteriori. L’adulte qui marche a été un enfant qui a chuté avant que son cerveau sache anticiper et prédire des mouvements. Il a appris. Les joueurs de ping-pong ajustent leurs reprises de balle, revers et smash. Ils mobilisent simultanément leur vision périphérique, leur coordination motrice et leur capacité d’anticipation immédiate. Chaque coup implique une régulation constante de la posture, de la vitesse et de l’angle de frappe, dans une dynamique où l’ajustement en temps réel prime sur toute tentative de prédiction rigide. Chaque mouvement est une réponse aux variables du jeu, intègre l’imprévu et les subtilités stratégiques adverses et illustre le principe d’ajustativité.

L’explication de la prédictivité est celle de l’apprentissage. Ainsi, le cerveau ajuste en permanence ses connexions et ses schémas cognitifs au fur et à mesure qu’il reçoit de nouvelles informations. L’ajustement immédiat repose sur la capacité neuronale à mobiliser simultanément les modalités de traitement de l’information. Cette mobilisation immédiate systémique permet les ajustements dynamiques qui répondent à l’imprévu en temps réel.

Des concepts fondateurs : la TCC-HA et la T.AJT

La TAG s’appuie sur deux modèles clés :

  • La Théorie du Cerveau Corrélatif et de l’Harmonisation Ajustative (TCC-HA), qui explique comment les processus cognitifs s’ajustent dynamiquement en fonction des expériences immédiates, sans recours exclusif à des mémoires de long terme ou à des modèles prédéfinis.
  • La Théorie de l’Ajustement Temporel (T.AJT), qui redéfinit le temps non plus comme une ligne continue et uniforme, mais comme une superposition dynamique d’états temporels en perpétuel ajustement.

Ces concepts apportent une vision nouvelle du cerveau, du temps et des interactions humaines. Ils introduisent une forme de plasticité temporelle comparable à la plasticité neuronale.

Des applications concrètes dans de nombreux domaines : ça va décoller…

La TAG ouvre des perspectives novatrices dans divers champs d’application :

  • Neurosciences : à commencer par le monde neuronal. En reconnaissant que le cerveau ajuste en permanence ses circuits neuronaux, elle renouvelle la compréhension de la plasticité cérébrale et de la cognition adaptative. Cela pourrait expliquer pourquoi certaines personnes réussissent à réguler rapidement leurs émotions ou à s’adapter à des situations inattendues.
  • Physique : le décollage peut prendre une autre forme. La TAG remet en question la perception d’un temps linéaire et uniforme. Elle ouvre des perspectives sur les champs gravitationnels, les interactions énergétiques et les phénomènes quantiques. Plutôt que de modéliser les forces comme des relations fixes, la TAG les conçoit comme des corrélations dynamiques qui s’ajustent en fonction du contexte.
  • Sciences sociales et management: la TAG propose une alternative aux modèles d’organisation linéaires. Elle offre des clés pour intervenir lors de situations de crise. Plutôt que des schémas de gestion des changements et des différends, elle préconise des ajustements relationnels dynamiques.
  • Intelligence artificielle : les algorithmes inspirés de l’ajustement immédiat peuvent rendre les systèmes plus réactifs, notamment dans les contextes à forte incertitude.

Vers une nouvelle ère scientifique

La TAG marque une transition décisive dans notre manière d’appréhender les phénomènes complexes. En mettant l’accent sur l’ajustement immédiat plutôt que sur la prédiction linéaire, elle introduit une nouvelle manière d’expliquer les processus cognitifs, temporels et sociaux. Evidemment, je ne peux qu’être conscient de ce que j’invite à remettre sur la table des opérations scientifiques. Mais cette invitation pourrait bien paraître suffisamment stimulante pour que le scalpel intellectuel de quelques-uns se mette à la dissection et permette d’envisager les vastes actualisations de l’ajustativité.

Ainsi, l’avenir ne sera pas prévu : il sera ajusté. Il peut bien s’agir là d’une révolution épistémologique qui, dans les années à venir, en viendra à redéfinir notre manière de comprendre le monde.

Si vous en souhaitez plus… n’hésitez pas à me l’indiquer… dans tous les cas, en théorie, tout est possible et ça peut se vérifier en pratique.


  1. Etude systémique des interactions en communication https://www.etudesic.com/
  2. EPMN.fr

Entente Sociale versus Contrat Social ?

Je vous propose une réflexion sur un changement de paradigme : passer du modèle juridique au modèle de la qualité relationnelle ; passer d’un modèle gestionnaire de l’adversité à un modèle de promotion de l’altérité ; passer du contrat et du contrat social au paradigme de l’entente et de l’entente sociale. Autrement dit aussi, passer d’une représentation des relations fondées sur des mythes : l’homme est bon ou mauvais ; à une représentation des relations fondées sur une réalité : l’homme ne sait pas.

En attendant mon ouvrage Dictionnaire de la médiation professionnelle et de l’ingénierie relationnelle (à paraître en juin chez ESF).

Pourquoi faut-il dépasser le modèle du Contrat et du juridisme ?

Par les observations que j’ai réalisées, j’ai pu constater que l’Entente est indissociable de toute relation établie. J’en ai fait le paradigme de la Médiation Professionnelle et de l’Ingénierie relationnelle. Chacun peut faire le même constat : sans entente, pas de relation de confiance, pas de relation durable, pas d’organisation. L’entente est un préalable à tout contrat.

L’entente puise sa dynamique dans la spontanéité relationnelle. Lorsque l’entente se détériore, la qualité relationnelle l’accompagne. Ce n’est pas le contrat qui se dégrade quand une relation ne va plus, c’est l’entente qui s’est détériorée. Ainsi, c’est une erreur, par une vue de l’esprit qui se trompe, que de chercher à résoudre un différend par l’interprétation du contrat, puisque celui-ci n’a subi aucune dégradation ; il faut en revenir à l’entente.

C’est donc un changement de paradigme.

L’entente est une condition d’un projet, même si elle ne conduit pas nécessairement à un projet. Elle se manifeste dans la vie quotidienne. Elle s’exprime quand, dans la rue, une personne demande à une autre son chemin. L’entente est présente quand nous discutons avec un inconnu et qu’après un moment agréable nous terminons la discussion sans demander à revoir la personne. Elle est dans l’échange avec le commerçant duquel on reçoit un conseil. Elle est en amont d’une volonté implicite ou explicite. L’entente n’en appelle pas aux éléments du droit. Elle est donc aussi au-delà de tout contrat et de l’affectio-societatis. L’entente est l’un des fondamentaux des relations. Elle est un des piliers du sens de la vie, avec l’altérité et l’usage de la raison.

Un nouveau paradigme = une nouvelle profession

Le contrat et, donc, le contrat social n’est qu’une conséquence d’une entente et pour bien vivre en société, ce qu’il convient de garantir n’est pas le référentiel du contrat, mais d’en revenir aux fondamentaux de l’Entente. C’est ainsi que les Médiateurs Professionnels (CPMN) sont en charge de soutenir l’instauration, l’entretien ou la restauration des conditions de l’entente, en vue d’aider les personnes à définir ou redéfinir leur projet relationnel – un conflit n’étant rien d’autre, dans son issue, qu’un projet relationnel clarifié.

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Mots clés : médiation professionnelle, qualité relationnelle, ingénierie relationnelle, #QRT entente et entente sociale.

La liberté s’arrêterait-elle à certains wagons de la SNCF ?

L’exercice de la liberté face à l’arbitraire de l’autorité de fonction

De retour du « Symposium de la Médiation Professionnelle », qui s’est tenu à Lille, en montant dans le train à Bellegarde, une scène étrange se déroule. Un homme est empêché de quitter le wagon par deux agents de la SNCF. Une femme en uniforme se tient campée au côté du voyageur et l’autre, l’attitude virile, bloque la sortie et de la main empêche toute tentative de passage. Le voyageur est plutôt frêle. Il parle français avec un accent étranger. Sa peau est noire, claire. Je ne détermine pas son origine. Pas métropolitain, en tout cas. Ce qui est certain, c’est qu’il est bloqué entre les deux agents qui interdisent l’accès au compartiment à tous les autres voyageurs. Respectueux de cette scène si familière, tout le monde s’en détourne. Sur le moment, je m’éloigne aussi, l’oreille néanmoins tendue aux échanges :

• Laissez-moi passer, j’ai une correspondance. Je dormais… Laissez-moi passer, s’il vous plait.
• Non, c’est trop tard. Vous ne pouvez pas partir. Nous sommes obligés de vous garder ici.

L’homme dit et répète :

• Je ne veux pas. Vous n’avez pas le droit, laissez-moi. Je veux partir. D’abord, je vais bien et je ne vous demande rien. Je suis pressé…

Il reste calme. Avec ma compagne, je m’installe un peu plus loin. Et puis je ne peux pas m’empêcher d’y aller. Je vais demander ce qu’il se passe.

• Excusez-moi, ce monsieur demande à partir. Il ne paraît pas en infraction. Pourquoi le retenez-vous de force ?
• Ca ne vous regarde pas. Vous êtes de la famille ?

Le voyageur demande toujours posément :

• Laissez-moi partir, je n’ai besoin de rien. Je vais bien. Je dormais et je dois attraper un train.
• Excusez-moi encore, ce monsieur demande à ce que vous lui laissiez exercer sa liberté de mouvement. Vous n’avez constaté aucune infraction et il demande à quitter ce train.
• Ne vous mêlez pas de cela. Circulez. Ca ne vous regarde pas.
• Désolé, mais ça me regarde. Ca se passe devant moi, et ce monsieur est libre. Vous n’avez aucun pouvoir de le retenir. Rien ne vous autorise.
• Si, nous avons le droit. Nous avons appelé les pompiers et ils nous ont dit de l’empêcher de partir.

Là, je suis étonné :

• Je ne comprends pas. Les pompiers vous auraient donné l’autorisation d’empêcher cette personne de circuler… Il existe des textes qui vous donne un pouvoir de rétention sur ordre téléphonique des pompiers ?

L’agent qui bloquait le passage est interloqué. Il me regarde avec étonnement. Sans un mot, il se retire. Au même moment quelqu’un m’attrape le bras, derrière. Le contact me fait penser qu’il s’agit d’une personne que je connais ou qui se comporte de manière très familière avec moi. Je pense que c’est ma compagne. Je me retourne : un uniforme m’apparaît et puis un autre. Le lieu est très étroit. Nous sommes dans une travée, entre deux rangées de sièges. L’agent SNCF qui bloquait le passage s’en va. Un pompier engage la discussion avec la personne de la SNCF qui reste et se présente maintenant comme chef de bord. Pendant ce temps, une pompière me demande :

• Vous êtes qui, Monsieur ?

Je me retourne mieux. Ils sont trois. Ou plutôt, elles sont deux pompières et un pompier. Je ne parviens pas à lire ce qui est indiqué sur leur uniforme, tant ils sont proches, mais l’équipement suffit. Chacun transporte un gros barda. Dans ce petit endroit, nous sommes soudainement nombreux : six personnes. Le train devrait partir. La liberté est mise à mal pour de plus en plus de monde : tous les voyageurs sont pris en otages de cette situation. Initialement, un homme voulait sortir du train et deux employés de la SNCF l’empêchaient de sortir. Je sors mon téléphone :

• Partez monsieur. Ha non, ne filmez pas. Vous allez mettre ça sur « facedebouc » !

A peine avais-je l’appareil en main que mon intention avait été devinée. Facebook, je n’y pensait pas, mais le détournement du nom fait par le pompier m’incite à maintenir ma posture. Le voyageur qui est toujours retenu proteste encore, redit qu’il ne veut rien. Et je réponds au pompier, tandis que je suis pris par le bras par l’une de ses deux collègues :

• Ce qui se passe est hallucinant. Ce monsieur veut sortir du train et vous l’en empêchez. S’il vous plait, ne m’attrapez pas aussi. Ce monsieur est libre d’aller et venir et vous ne pouvez pas m’empêcher d’être à ses côtés. Laissez-le sortir du train…

Un argument tombe, comme s’il était plus fort que l’éventuel abus d’autorité de leur méthode :

• Vous n’êtes pas de la famille.

Le monsieur me retient. Il me demande de rester. Il me remercie. Dans cette situation, il est calme, avec une certaine expression de fatalisme.

Maintenant, ils sont cinq à vouloir me convaincre d’abandonner le monsieur à leur volonté de le soumettre à leur contrôle. Ils cherchent à l’isoler. Ils bloquent toujours la sortie. Ils n’entendent toujours pas qu’il veut partir, ne demande rien, ni soin, ni attention, rien. Il veut seulement être libre de partir. Son propos est très clair.

Un autre agent de la SNCF surgit, grand, agité, téléphone à l’oreille, s’écriant :

• Appelez tous les renforts possibles, police, agents de sécurité, oui-oui, gendarmerie. Oui-oui. Il se passe quelque chose. On est en insécurité.

Le nouvel agent occupe l’espace sonore. L’un des pompiers affirme :

• Nous avons le droit d’empêcher cette personne de partir tant que nous n’avons pas contrôlé son état. 

Il reste un instant sans voix quand je lui retourne logiquement :

• Quels sont les textes qui vous autorisent à empêcher qui que ce soit d’aller et venir ? Quel texte vous autorise à contrôler l’état de santé d’une personne consciente, debout, sereine, qui s’y oppose, hein, de qui que ce soit dans ces conditions où que ce soit ?

Ils font comme s’ils n’avaient rien entendu. J’ajoute, d’un ton amusé :

• Et vous allez le faire pour tous les gens du train ?

Aucune réponse. La pompière a arrêté de me prendre le bras. Son collègue est moins sûr de lui. J’ajoute encore :

• Ce monsieur demande à sortir du train. Il est temps de le laisser aller librement, vous ne croyez pas ?

C’est d’abord la chef de bord qui répond, sûre d’elle :

• Nous n’avons pas à nous justifier auprès de vous. Laissez-nous faire. Partez.

Le monsieur proteste encore. Mais les pompiers s’écartent et le monsieur peut sortir. Les agents de la SNCF suivent. Je reste dans le train. Cinq minutes à peine viennent de s’écouler depuis l’arrivée des pompiers. Le monsieur est tourné vers moi. Il me remercie d’être intervenu, de ne pas l’avoir laissé seul. Je le rassure encore :

• Je regarde ce qui se passe. Vous n’êtes pas seul, monsieur. Je regarde.

Il me tend la main. Je la lui prends. C’est un effleurement. Il avance sur le quai. Le pompier lui demande de venir. Il s’assied sur un banc un instant et prend quelques notes pour justifier son déplacement. Je m’assieds là où j’avais laissé ma valise. Je regarde la suite par la vitre du train. Le voyageur est las. Il répond aux questions du pompier tandis que les deux autres, debout, regardent. Ils doivent se rendre à l’évidence : l’homme n’avait pas besoin de leur venue. Il rappelle qu’il ne souffre de rien, qu’il dormait et qu’il veut rentrer chez lui. A peine quelques minutes s’écoulent. Le pompier écrit. Le monsieur se lève et s’étonne de pouvoir partir comme ça, après tout ce temps. Les choses sont claires : le monsieur a fait l’objet de cette rétention que pour justifier l’appel inutile que les pompiers ont reçu.

Quand le zèle fait le lit de l’autorité de fonction.

Le monsieur apparait soudainement étonné. L’étau s’est desserré. Il regarde autour de lui et s’éloigne. Par la vitre, il me fait signe. Il sourit, puis disparait. Les trois pompiers partent aussi. Le quai s’est vidé. Reste les agents de la SNCF qui font des aller-retours devant le wagon où je suis assis.

Le train va-t-il repartir ? Des voyageurs interrogent le personnel de la SNCF. Aucune réponse. L’impatience se fait sentir. Enfin, il se repasse quelque chose :

• Il est où ?
• J’ai regardé ici, il n’est pas là dit une voix. – Je reconnais la voix de celui qui faisait obstacle tout à l’heure et qui s’était éclipsé après les premiers arguments portant sur la liberté du monsieur.
• Si, dit une autre voix, je vois sa chemise. – Celui qui vient de parler c’est celui qui vociférait dans son téléphone.

J’ai compris. Ce n’est pas le voyageur de tout à l’heure qui est recherché, c’est moi. L’agent de la SNCF se plaint d’avoir été empêché de faire ce que les pompiers leur auraient dit de faire, et que lui et ses collègues ont été filmés. Un gendarme s’arrête à côté de moi. Poliment, il me demande une pièce d’identité. Je ne dis rien et je sors ma carte. Il la passe à une de ses collègues. Je ne vois pas le nombre d’uniformes. Je comprends néanmoins qu’ils sont au moins trois.

• Que s’est-il passé, monsieur ?
• Vous avez la version de ces personnes de la SNCF…
• Oui, je vous demande la vôtre.
• En bref, deux agents de la SNCF empêchaient une personne de sortir du train alors qu’elle n’était pas en infraction. C’était un monsieur qui demandait à sortir et il était arbitrairement retenu. Il protestait et un agent le bloquait. Je suis intervenu pour demander pourquoi ce monsieur ne pouvait pas aller librement là où il voulait. Les pompiers sont arrivés et j’ai demandé à tout ce petit monde de m’indiquer quels textes de loi les autorisent à empêcher une personne d’être libre de ses mouvements. Pour toute réponse, ils m’ont dit qu’ils avaient le droit de le faire et que je devais les laisser tranquilles. Sur ce, le monsieur avait peur et je l’ai rassuré. Il est parti après avoir été retenu contre son gré par les agents de la SNCF et, alors même qu’il demandait à être seulement libre, il a aussi fait l’objet d’un questionnement sur sa santé par les pompiers. Je n’ai eu aucune réponse sur la légalité de ce contrôle. Il suffirait que n’importe quel agent de la SNCF ait un doute sur mon état de santé pour qu’ils puissent me retenir jusqu’à ce que les pompiers arrivent, peu importe ma liberté et ce que j’ai à faire d’urgent dans ma vie…
• Bon, d’accord, sachez que c’était pour la santé de ce monsieur.
• Ce monsieur ne demandait qu’à partir. Il affirmait qu’il allait bien. Il a bien indiqué qu’il dormait et qu’on ne pouvait pas l’arrêter pour cela. Il était arrêté, séquestré dans le wagon. Il protestait contre cette situation arbitraire. Qu’est-ce qui autorise légalement ce genre d’intervention ? Ces agents ont fait un travail de police pour une question d’interprétation sur la santé d’une personne…

Une personne de la SNCF intervient :

• Oui, on est intervenu pour la santé de la personne. On a appelé les pompiers et ce sont les pompiers qui nous ont dit de l’empêcher de partir.

Je reprends :

• Vous dites que vous auriez eu un pouvoir de la part des pompiers, par téléphone, pour restreindre l’exercice de la liberté d’une personne…

Le gendarme dit d’un ton qui vise à relativiser :

• C’était pour sa santé…

Je rappelle donc :

• Ce monsieur ne demandait rien. Il était tout à fait conscient et ne demandait qu’à circuler librement. Que je sache, les agents de la SNCF ne sont pas en charge de la santé publique. Ils ne sont pas habilités à faire contrôler l’état de santé des passagers qui ne demandent qu’à rentrer chez eux. Ils se sont fourvoyés. Ils ont abusivement empêché cette personne de quitter le train. Et maintenant, c’est fort, parce que je suis intervenu pour clarifier cette situation qui consiste à atteindre à la liberté d’une personne, et vous venez me contrôler. Je fais l’objet moi-même d’une suspicion parce que je proteste contre ce qui apparait comme une limitation de la liberté. Vous ne mettez pas en cause ceux qui atteignent à la liberté, mais moi qui proteste contre, vous me contrôlez. C’est une manière de dissuader les gens d’intervenir quand il se passe quelque chose d’anormal…

Le gendarme reste un instant interloqué. Et puis il se reprend :

• N’allons pas sur ce sujet…

Pourtant, je lui confirme :

• Pour moi, monsieur, c’est le sujet.

La chef de bord tente de justifier :

• C’était parce que le monsieur n’était pas bien que nous avons appelé les pompiers. Vous l’auriez vu quand on l’a vu…

Je ne vois guère autre chose à ajouter que j’ai déjà dit :

• L’état du monsieur n’a pas du beaucoup changer en quelques minutes. Et puis ce n’est pas ce que vous disiez tout à l’heure quand vous me disiez de partir sans donner d’explication. Vous avez appelé les pompiers, sans doute, oui, puisqu’ils sont venus. Mais en fait, vous en faisiez trop. De quel droit interdisiez-vous cette personne de sortir du train ? Quels sont les textes de loi qui vous autorisent à faire cette rétention pour le motif en tout cas que vous évoquez ? Cette personne avait une correspondance et vous disait de la laisser partir. Ce n’est pas trop de dire que ça ressemblait à de la séquestration par intimidation.

Au même moment, j’entends mon nom épelé par un autre gendarme. Tout le monde peut identifier mon nom. Mon prénom est égrené. J’entends notamment :

• « U » comme uniforme… et, les grésillements n’aidant pas à la communication, mon prénom est lâché.

Je n’aurai pas réponse à ma demande d’explication. A propos de la vidéo, le gendarme répond indirectement à un agent de la SNCF :

• Je ne vous demande rien concernant la vidéo. Vous avez le droit de filmer. C’est l’usage qui est limité.

Malheureusement, dans la situation, je n’ai pas filmé. J’avais seulement sorti mon téléphone en le tenant comme si je filmais, mais les mouvements m’ont empêché d’appuyer sur le bouton. Ainsi, je n’ai pas eu d’image. Je suppose que l’idée que je pouvais avoir la preuve de cette rétention arbitraire semblait embarrasser. Le gendarme répète et précise :

• Nous aussi pouvons être filmés dans nos interventions. Ce n’est pas interdit. Je contrôle seulement qui vous êtes. Nous sommes prêts d’une frontière ici.

Le gendarme justifie qu’il est dans une logique de relation avec le système mis en place. Je redis que je trouve fort d’être celui qui se retrouve mis en cause alors que je n’ai rien fait d’autre que de dire à des personnes qu’elles ne pouvaient pas empêcher une autre d’aller et venir librement. L’agent de la SNCF qui avait surgi en gesticulant et appelant les forces d’intervention tout à l’heure, dit qu’ils avaient indiqué que le monsieur était malade. Là, ma compagne qui avait assisté à toute la scène, intervient :

• Non, vous disiez seulement aux voyageurs de s’écarter et vous reteniez la personne en refusant d’expliquer pourquoi, alors même que la personne demandait à sortir du train.

Le gendarme conclut la vérification d’identité :

• C’est bon pour nous. Tout est en règle.

Et il ajoute :

• Si vous voulez des précisions sur les textes de loi, allez sur LegiFrance…

Alors, on démarre ? Je n’ai pas le temps de ranger ma pièce d’identité que le gendarme me la redemande. Il repart avec :

• C’est pour le rapport de la SNCF

Dix minutes plus tard, le chef de bord arrive avec son appareil sur lequel elle a saisi un texte. Je lui dis que je ne signerai rien :

• Je ne veux pas lire vos justifications. C’est votre responsabilité d’avoir créé cette situation. N’attendez pas de moi que je vous signe quoi que ce soit.

Et j’ajoute préventivement, non sans un fond d’humour :

• Le gendarme m’est témoin que je suis libre de ma signature. C’est inutile de me tendre votre papier, je ne le prendrai pas.

Elle regarde le gendarme qui reste silencieux. Il me tend ma carte que je range cette fois. Ils s’en vont. Tous. Il n’y aura eu aucun autre contrôle dans ce train. Les voyageurs en infraction ont eu la chance que le personnel de bord soit accaparé par une mission qui leur est apparue de grande priorité : retenir quelqu’un contre son gré en attendant les pompiers puis retenir un train entier de voyageurs, pendant 45 minutes, pour faire contrôler un passager alors même qu’il n’y avait aucun motif d’insécurité, tout cela pour justifier leur autorité de fonction et finaliser le tout par un rapport.

En partant, le gendarme dit « Bon voyage. » et je lui réponds automatiquement « Merci. ». Des rictus un peu bruyants se font entendre, avec de nouveaux « Merci » dont le ton semblait jouer d’ironie. Le voyageur en face de moi lève les yeux et me demande : « Ils vous ont rendu votre pièce d’identité ? » Et puis, comme rassuré par ma réponse affirmative, il se replonge fermement dans sa lecture.

Arrivé à destination, un couple d’Anglais vient me dire : « En France, il semble que la liberté soit de moins en moins garantie. En Angleterre, on n’assiste pas à cela. »

 

Photos : source Wikipedia

La nation française a besoin des médiateurs professionnels

Communiqué de la Chambre Professionnelle de la Médiation et de la Négociation

Lyon, Conseil d’administration du 26 mai 2016

En ce printemps 2016, la France subit des affrontements. Elle est sous l’emprise d’un rapport de contraintes entre le gouvernement et une partie de la société civile animée par des organisations syndicales. La discussion porte notamment sur le choix de l’équipe gouvernementale de faire passer, selon des modalités d’urgence, la loi sur la modification du code du travail en recourant à l’article 49.3 de la constitution. Cette pratique est souvent vécue par ses contestataires, au dire même du président de la république, comme « une brutalité et un déni de démocratie.»

Le rapport conflictuel est subi par la population. Il risque d’engendrer une situation de blocage portant préjudice à la vie économique et à la qualité de vie de tous.

Les médiateurs professionnels, dont le champ d’intervention est de favoriser le rétablissement de la qualité relationnelle dans les relations dégradées, en appellent aux responsables impliqués pour créer le dialogue indispensable afin de permettre à ces derniers de trouver les solutions qu’ils seraient en mesure de définir dans un contexte apaisé.

Les médiateurs professionnels offrent leur intercession afin de permettre à chacun de trouver les meilleurs positionnements favorables à un accord dont l’intérêt est de reprendre la conduite du projet démocratique au service de la nation.

La CEGOS refuse la médiation

La CEGOS refuse la médiation !

pots de terreJ’ai demandé à la CEGOS une médiation qu’elle refuse. Aujourd’hui, elle a obtenu que je sois condamné pour dénigrement.

40.000 euros !!!

La CEGOS a fait signifier le jugement sans médiation… Que devient l’agrément CEGOS du médiateur inter entreprise ?

Et je ne peux rien dire de plus.